Racisme

L'Université de Berne s'engage activement pour la protection contre la discrimination et a pour objectif que les membres de l'Université reflètent la diversité de la société et que l'égalité des chances soit assurée. L'Université s'efforce de créer un climat d'étude et de travail respectueux, inclusif et non discriminatoire et ne tolère aucun racisme. La discrimination fondée sur l'origine nationale et ethnique, la langue, la religion est interdite (art. 8, al. 2 de la Constitution fédérale) et l'Université lutte contre le racisme au niveau structurel, institutionnel et individuel. L'Université prend des mesures appropriées sur la base d'un plan d'action et s'engage ainsi en faveur d'une culture plus libre de toute discrimination et sensible au racisme.

L'Université de Berne offre un service d'accueil (voir la boîte de contact) aux membres de l'Université qui sont victimes d'agressions racistes, qui en sont témoins ou qui ont des questions dans le domaine du racisme.

Assistance et signalement des incidents

Toute personne dans l'Université de Berne qui ont subi ou observé une discrimination raciale a le droit d'être soutenue et conseillée. Les signalements sont traitées de manière strictement confidentielle et les conseils sont donnés dans un cadre protégé. Les démarches possibles peuvent être discutées ensemble. Le signalement d'incidents racistes est essentiel afin de mieux comprendre le phénomène et de prendre des mesures ciblées. contre le racisme, l'antisémitisme, la haine et les préjugés.

Signalez votre cas soit directement auprès de gina.vega@unibe.ch du département de l'égalité des chances, soit via le formulaire de rapport :

13 October 2025 / Keynote · Panel Discussion · Apéro

Mental Health and Racism in Higher Education

Mental health is a pressing issue in higher education. Racism and discrimination heighten stress, anxiety, isolation, and exclusion, especially under academic pressure. Tackling these challenges is key to building an inclusive, supportive university environment.

Campagne contre le racisme

Plakatlayout der Kampagne gegen Rassismus - "Wir müssen reden"
@unibe; Grafik Christa Heinzer

«Il faut parler»

… et plus précisément de racisme !

Le racisme est un problème de société qui doit être abordé en tant que tel. Malheureusement, on en parle encore trop peu - nous voulons changer cela à l'Université de Berne !

Ou selon les mots de Tupoka Ogette :

«Parler de manière constructive du racisme est comme un muscle que nous n'avons pas encore entraîné. Mais il n'est jamais trop tard. nous aurons peut-être des courbatures au début, mais en fin de compte, nous deviendrons plus fort-e-s, à la fois en tant qu'individus et en tant que société».

Participez à la campagne : abordez activement la question du racisme, informez-vous viales affiches et parlez-en autour de vous.

Glossaire

Le racisme désigne un processus par lequel des personnes sont considérées, évaluées et exclues en tant que groupes homogènes sur la base de leurs caractéristiques physiques ou culturelles réelles ou supposées (comme la couleur de peau, l'origine, la langue ou la religion). Dans ce contexte, le "racisme classique" repose sur l'hypothèse qu'il existe une inégalité et une inégalité de valeur entre les groupes humains, fondée sur des différences biologiques présumées. Le racisme se manifeste toujours par différents comportements, lois, règlements et croyances qui soutiennent le processus de hiérarchisation et d'exclusion dans des rapports de force inégaux. Nous avons toutes et tous été socialisé-e-s dans ces rapports de force inégaux et avons appris et intériorisé la pensée et l'action racistes.

Les termes "racialisation" et "racisation" décrivent le processus consistant à différencier et catégoriser les humains sur la base de représentations racistes, qui s’ancrent dans les esprits et la société. Selon cette approche, la "racialisation" consiste à catégoriser, stéréotyper et hiérarchiser les personnes en fonction de caractéristiques racistes telles que l'apparence (couleur de peau), les modes de vie (coutumes culturelles) ou des caractéristiques imaginaires (comme la danse).

Le racisme structurel désigne un désavantage, une dévalorisation et une exclusion de groupes racialisés ancrés dans la société. Il se manifeste par des valeurs, des actes et des représentations normatives qui se sont développés au cours de l’histoire et qui marquent les institutions et la société. En tant que problème structurel profond dans les systèmes et les sociétés, le racisme conduit les personnes concernées à l'exclusion et à l'inégalité sociale dans l'accès et la participation à différentes ressources sociales telles que l'éducation, le marché du travail et du logement ainsi que les soins de santé.

Le racisme institutionnel se manifeste lorsque des processus, des procédures ou des réglementations d'institutions ou d'organisations touchent et excluent certaines personnes et certains groupes de manière particulièrement désavantageuse. Il y a également discrimination institutionnelle lorsqu'une institution n'est pas suffisamment protégée contre la discrimination (par exemple par des directives et des sanctions, des formations continues et des processus de travail sécurisés).

La discrimination raciale désigne tout acte ou pratique qui désavantage, humilie, menace ou met en danger la vie ou l'intégrité physique de personnes en raison de leurs caractéristiques extérieures réelles ou supposées, de leur origine ethnique ou nationale, de leurs propriétés culturelles et/ou de leur appartenance religieuse.

Il y a discrimination multiple lorsqu'une personne est discriminée fonde sur plusieurs critères à la fois (p. ex. en raison du sexe, de l'appartenance religieuse ou de la couleur de peau, de l'appartenance socio-économique, d'un handicap ou d'une autre caractéristique). 

Dans le cas des formes intersectionnelles de discrimination, différentes formes d'exclusion interagissent entre elles de manière indissociable, se conditionnent mutuellement et engendrent une discrimination spécifique.

La xénophobie désigne une attitude hostile, fondée sur des préjugés et des stéréotypes, à l'égard de certains groupes perçus comme « étrangers » qui, historiquement et dans la réalité sociale actuelle, ont tendance à être exclus ou traités comme inférieurs. Dans ce sens, l’hostilité envers les personnes étrangères ou perçues comme telles est aussi appelée xénophobie.

Le racisme envers les personnes Noires ou le racisme anti-Noirs se réfère spécifiquement à la caractéristique de la couleur de peau et à d'autres caractéristiques physiques visibles et immuables. Le racisme envers les personnes Noires puise ses origines dans l'idéologie raciste des XVIIe et XVIIIe siècles, qui a servi à justifier les systèmes de domination coloniale et l'esclavage.

L'antisémitisme est aujourd'hui utilisé comme terme générique et parfois comme synonyme de toutes les formes d'attitudes et de comportements antijuives et exprime une attitude ou un comportement de rejet envers les personnes qui déclarent être juives ou qui sont perçues comme telles. L'antisémitisme se manifeste par des convictions, des préjugés ou des stéréotypes hostiles qui se manifestent - clairement ou de manière diffuse - dans la culture, la société ou dans des actes individuels et qui visent à insulter, à rabaisser, à exclure, à désavantager ou encore à considérer les personnes et les institutions juives comme fondamentalement « différentes ».

Le racisme antimusulman désigne une attitude de rejet ou d'hostilité envers les personnes qui déclarent être musulmanes ou qui sont perçues comme telles. Le racisme antimusulman repose sur une conception du monde (idéologie) qui s’appuie sur des images déformées et les stéréotypes négatifs développés au cours de l’histoire à l'encontre des personnes d’origine arabe ou orientale perçu comme islamique.

 

* Sur la base du glossaire du Service fédéral de lutte contre le racisme, SLR

Pour une étude plus approfondie d'un langage inclusif, antiraciste et sensible à la discrimination, le glossaire suivant est recommandé.